Découvrez nos recommandations de seaux pour distribuer le lait aux veaux.
Les premiers jours de vie du veau sont indispensables pour garantir une bonne croissance et une santé solide.
Plusieurs plans lactés sont possibles selon les objectifs de croissance et le temps de travail de l’éleveur.
Pourquoi utiliser des seaux pour distribuer du lait aux veaux ?
De nombreux veaux sont élevés dans des cases individuelles et nourris 2 fois par jour avec du lait.
Distribuer du lait à des jeunes veaux nécessite de se rapprocher du comportement naturel de têtée au pis de la vache.
C’est pourquoi il est recommandé d’utiliser des seaux permettant une buvée de lait, avec la tête vers le haut.
Préférer donc l’installation de seau à tétine, à 60 cm de hauteur, plutôt que d’acheter des seaux « tête en bas » avec tétine flottante.

Objectif : fermeture de la gouttière oesophagienne
Le veau doit relever la tête pour stimuler la fermeture de la gouttière oesophagienne.
La fermeture, dite réflexe, de la gouttière oesophagienne permet le passage des aliments liquides directement de l’œsophage à la caillette en évitant le réticulo-rumen chez le pré-ruminant (le veau).
Cette fermeture évite au lait d’être fermenté par les micro-organismes du rumen et permet d’en préserver les qualités nutritionnelles. (Source)
Le but est que le lait aille directement dans l’unique « vrai » estomac de la vache : la caillette, sans passer par le rumen incapable de digérer le lait !
Naturellement, à chaque succion du pis de sa mère, le veau lève la tête pour obtenir du lait. A ce moment-là, son réflexe provoque la fermeture de la gouttière œsophagienne.
Plus le veau boit lentement, plus son ingestion est lente, sa digestion meilleure et son sentiment de satieté élevé. Les risques de diarrhée alimentaire sont donc réduits.
Combiner un seau tête en haut avec une tétine à débit lent
La prévention consiste à donner le lait avec une tétine en hauteur et à laisser le veau « têter dans le vide » un petit moment avant de lui mettre le lait. Cela permet d’activer le réflexe de fermeture de la gouttière œsophagienne.
Une tétine avec un débit lent permet d’éviter que trop de lait n’arrive d’un coup.
En effet, une têtée lente et efficace stimule le flux de salive, favorise la sécrétion d’enzymes et améliore le pH de l’estomac, ce qui entraîne une meilleure digestion du lait.
Une tétine usagée ne permet pas un débit de lait suffisamment lent pour stimuler la salivation du veau, indispensable au renforcement de son immunité.
Plus le débit de lait est lent, meilleure sera l’absorption du lactose.
Retenez une règle : un veau = une tétine neuve
Nos conseils
- Laver quotidiennement les seaux.
- Laisser les sécher à l’air libre dans un endroit ventilé.
- Changer la tétine à chaque nouveau veau.
- Bannir les tétines à débit rapide.
- Ne pas couper le bout des tétines pour augmenter leur débit.
- Suspendre les seaux à 60 cm de hauteur.
- Désinfecter le seau à chaque vide sanitaire de la nurserie.
Où acheter un seau pour veau avec tétine à débit lent ?
Nous avons testé et validé :
- Le seau de la marque Stallion
- Les tétines à débit lent de la marque Peach Teat
Vous pouvez acheter ces éléments directement sur Internet ou chez votre distributeur.
Seau à veau Stallion
Le seau réversible de la marque Stallion est idéal pour nourrir les veaux élevés au lait entier, au lait en poudre ou au yoghurt.
Il est fabriqué d’une seule pièce : il est robuste et difficilement cassable.
Ce seau à tétine peut se fixer aux cases individuelles grâce à son accroche.
Le seau propose deux positions pour la tétine : à l’avant et à l’arrière du seau, offrant ainsi davantage de possibilités d’utilisation.
Tétine Peach Teat
La tétine Peach Teat a pour particularité de ne pas laisser passer plus de liquide que ne le ferait naturellement le pis d’une vache.
Le clapet interne unique et breveté retient le lait dans la tétine, ce qui la rend beaucoup plus réactive aux besoins du veau.
En caoutchouc naturel reconnu pour sa naturalité.
Le bouchon de vissage permet une compatibilité avec toutes les tétines du marché.
Des questions ?
N’hésitez pas à nous écrire à : bonjour@conseilenagriculture.fr